, , vol.109, p.164
, , p.140
, , vol.12, p.79
, , vol.12, p.80
, , vol.109, p.164
, « Des idées qu'on se faisait au XIV e siècle sur le droit d'intervention du souverain pontife en matière politique », Revue historique, littéraire et religieuse, III, 1898, pp.192-337
, Le transfert du patrimoine du pape avait déjà été envisagé en juin 1273, les ambassadeurs de Philippe III l'avaient déjà proposé à Grégoire X alors qu'ils négociaient la candidature à l'Empire
, Documents historiques inédits tirés des collections manuscrits de la Bibliothèque royale et des archives ou des bibliothèque des départements, éd. Champollion-Figeac, vol.4, issue.1, p.653
, , vol.40, p.100
, , vol.40, p.100
, Cela est d'ailleurs un des seuls projets de Dubois qui se réalise réellement avec l'avènement de Clément V. La vision de Pierre Dubois est paradoxale : lui qui « a bien lu l'histoire de Charlemagne 101 » souhaite en fait un pape qui n'aurait d'influence politique que s'il, vol.100
, Ainsi dans l'Oppinio qui date de 1308, Pierre Dubois engage Philippe IV à mettre son fils Philippe à la tête du royaume de Chypre et de Jérusalem : il serait en effet dommage que le cadet de l'illustre roi de France ne soit pas destiné à de grands honneurs 102 . L'élection à la tête du Saint Empire est un peu plus délicate même si ce projet n'est pas une utopie : Philippe III, entre autres
, Pierre Dubois engage le roi à revendiquer personnellement la dignité impériale qui deviendrait alors, avec l'influence du pape, héréditaire, le roi de France pourrait « acquirere pro se et heredibus suis Romanum Imperium ». Notre auteur imagine naïvement que les électeurs accepteront de se laisser dépouiller de leurs droits en échange d'un « comté » et de cent ou deux cent mille livres. Nous avons vu comment au retour de croisade, Charles de Valois pourrait reconquérir l'empire grec qui lui revient de droit par son mariage avec Catherine de Courtenay 104
, , vol.112, p.171
, , p.407
, , p.131
, « Les rois de France candidats à l'empire », Revue historique, CLXXIII, pp.273-311, 1934.
, on peut noter que Philippe le Bel a souvent mis en oeuvre dans sa politique la maxime « cessante causa 106 » ; la réforme de l'ordonnance de 1303 reprend, certes pas en détail mais pour le moins dans l'esprit, les propositions du De abrev. en matière judiciaire, vol.104, p.89
, le pape « hérétique » émanent directement de ses pamphlets et ont été concrètement utilisés dans « la querelle », d'autres éléments encore pourraient être relevées. Pris séparément, tous ces indices pourraient n'être que des coïncidences, néanmoins leur conjonction peut laisser penser que soit les mémoires de Pierre Dubois ont bien été lus et utilisés par Philippe IV ou ses conseillers et qu'il s'en sont inspiré dans l'établissement de la politique de la royauté, soit que Pierre Dubois, bien renseigné sur cette politique avait des vues particulièrement pénétrantes sur son époque et sur l'évolution du pouvoir royal. Nous avons tendance à incliner en faveur de la première hypothèse, particulièrement la potestas commence précisément à fleurir dans les ordonnances royales à cette époque, les thèmes de propagande du roi très chrétien contre, 1300.
, Dei gratia Francorum rege, contra epistolam pape romani inter cetera continem hec verba : Scire te volumus, vers avril 1302, pp.44-47
, Traduction anglaise de W. Brandt, The Recovery of the Holy Land, p.1891, 1955.
, Notices et extraits des manuscrits de la bibliothèque impériale et autres
, « Cessante causa and the Taxes of the Last Capetians : the Political Application if a Philosophical Maxim, Studia Gratiana, t. XV, pp.573-578, 1972.
, Notices et extraits » op. cit. n° XXXVII, pp.199-205