Résumé : En 1956, Pauvre Bitos a fait scandale. Plus de cinquante plus tard, la pièce
continue de faire grincer des dents car le discours politique qui y est déployé
repose sur une dramaturgie hautement dérangeante qui fait toujours son office.
Brillante et costumée, cette pièce constitue en réalité le véritable début du grincement
systématique. L’étude des sources historiographiques et de leur détournement
ainsi que l’analyse des métaphores obsédantes (le simulacre, le retour du même, le
dessèchement/décharnement, etc.) qui sous-tendent la vision historique d’Anouilh
permettront de préciser ce que grincer veut dire.